Une vocation : SOIGNER.
Une adresse : 36 rue d’Assas, en plein cœur du 6e arrondissement, Rive Gauche.
Un statut particulier : celui de FONDATION D’UTILITE PUBLIQUE.
Ni Hôpital public, ni Clinique privée, l’Institut a pris à chacun d’eux des caractéristiques qui en font une structure à part.
De l’Hôpital, il a retenu l’organisation médicale en services qui lui donne sa réputation de haut niveau, la vocation sociale, les tarifs strictement conventionnés, et le tiers-payant.
Et aux cliniques, parce qu’il n’est pas subventionné, il a emprunté les méthodes de gestion, en les couplant avec un projet social humain et chaleureux qui permet à chacun de s’impliquer dans la fondation.
Quatre phases :
1. Le Docteur Arthur VERNES : 1916 / 1975 « Dispensaires anti-vénériens / Recherche / Subventions ».
2. Le Docteur Charles EYRIES : 1975/1993 « Rigueur / Autonomie / Service d’hospitalisation ORL / Suppression des activités de recherche ».
3. Jean-Claude SERVAN-SCHREIBER / Catherine RAUCHE : 1993 / 2008 : «Autonomie / Investissement / Sauvegarde de l’existant / Synergie Hospitalisation et consultations externes / Imagerie en coupe».
4. Jean-Claude SIROP / Catherine RAUCHE : 2008 à ce jour : « Autonomie / Expansion / Tri / Diversification ».
Quatre chiffres (2012) :
950 patients par jour, 260 000 passages par an / 200 Médecins temps plein ou temps partiel, 120 Personnels non Médecins.
Crée le 14 novembre 1916 une fondation d’utilité publique sous le nom d’Institut Prophylactique.
Son objet : la lutte contre les maladies vénériennes, en pleine première guerre mondiale, alors que la syphilis faisait des ravages.
Deux principales sources de financement :
Après la seconde guerre mondiale, avec l’introduction des antibiotiques, très efficaces entre autres pour soigner la syphilis, l’objet principal de l’Institut a été marginalisé au profit de la configuration suivante:
Deux Médecins joueront un rôle clé dans la première mue de l’Institut :
Crée en 1952 à l’Institut un service pilote, de chirurgie ORL et cervico-faciale.
Service qui fonctionne très bien, au point qu’en 1975, alors que le reste des activités de l’Institut s’enfonce dans les déficits, le même Charles EYRIES se voit confier la Direction de l’Institut Prophylactique, environ un an avant le décès de son fondateur Arthur VERNES, mort à 98 ans.
Le Docteur EYRIES sera tour à tour Directeur-Adjoint, Directeur, Vice-Président, Président, puis à nouveau Vice-Président de l’Institut.
Quel que soit son titre, c’est lui qui assumera la direction effective de l’Institut depuis le décès du fondateur en 1976, jusqu’à son départ en janvier 1994, pendant donc presque 20 ans.
Il rebaptisera l’Institut Prophylactique, qui, en 1981 deviendra Institut Arthur VERNES, perdant ainsi progressivement sa connotation anti-vénérienne.
Il entreprendra et réussira le sauvetage de l’Institut, qui en était venu à vendre une partie de son patrimoine immobilier, sacrilège s’il en est, pour combler ses déficits d’exploitation annuels.
Le Docteur EYRIES, pragmatique, a appliqué avec fermeté deux principes très simples, toujours en vigueur à ce jour :
En 1993, peu de temps avant son départ (il avait alors 85 ans), à la demande du Président du Conseil d’Administration de l’époque, Gilbert BEAUJOLIN, il présentera au Conseil Jean-Claude SERVAN-SCHREIBER, qui sera le Président de l’Institut de 1993 à 2008, soit 15 ans.
A son arrivée dans ce milieu qu’il ne connaissait pas (c’était un homme de presse et de publicité), JCSS, appuyé par un Conseil d’Administration remanié et efficace, a décidé trois choses :
C’est ainsi que l’activité médicale a pu se développer, régulièrement: 10 ans après, en 2003, elle avait doublé. Schématiquement, cela signifie que 10 ans après, l’Institut soignait deux fois plus de patients.
C’est ainsi également que l’Institut a pu s’adapter aux nouvelles règles en matière d’hygiène, de sécurité des patients, et de formation de ses personnels.
Sans cette volonté d’adaptation permanente et les investissements nécessaires, l’Institut serait aujourd’hui, dans la pire des hypothèses, fermé, ou, à tout le moins, il serait devenu un dispensaire de quartier déclinant.
Et alors que les structures de soins ferment ou se rétrécissent les unes après les autres, alors que les tarifs remboursés par la Sécurité Sociale stagnent, ils ont réussi, à l’aide de l’équipe restreinte de Cadres, des Médecins et du Personnel, quasiment sans emprunter, sur les deniers de la fondation:
En 2008, Jean-Claude SERVAN-SCHREIBER laisse la place à un Président plus jeune, Jean-Claude SIROP, toujours à titre bénévole.
Jean-Claude SIROP est le gendre du Docteur Charles EYRIES, il est Président du groupe THALGO COSMETIC.
Jean-Claude SIROP et Catherine RAUCHE fonctionneront sur le même modèle de large autonomie.
Ensemble, toujours appuyés par les quatre composantes essentielles que sont le Conseil d’Administration, l’équipe de Cadres, les Médecins et le Personnel, ils décideront :
L’originalité de cette création réside dans l’engagement de réinvestir les futurs bénéfices de Vernes Médi-Esthétique dans l’activité historique de la fondation, qui est de soigner des gens sans dépassements d’honoraires.
La fondation qui en aura bien besoin vu la raréfaction des budgets de la santé pour les soins de premier recours (gel des honoraires, absence de rémunération de services rendus comme la gestion du tiers-payant, etc, parallèlement à l’augmentation des charges et des contraintes règlementaires).
Deux projets essentiels, outre le développement de Vernes Dermato-Laser :
Pour nous soutenir :
En tant que Fondation d’utilité publique, l’Institut est habilité à recevoir des dons déductibles fiscalement et des legs en franchise de droits de succession. Si vous voulez l’aider à continuer de remplir sa mission, vous pouvez envoyer un don à l’Institut Arthur Vernes, 36 rue d’Assas, 75006 – PARIS, ou effectuer un don en ligne sur son site www.institut-vernes.fr. Merci pour votre soutien.
Mars 2013.